Cinq bonnes raisons de vivre à Casablanca selon le « Financial Times »
The Financial Times a énuméré cinq raisons attractives pour vivre dans la capitale économique du Royaume.
Le célèbre quotidien économique britannique The Financial Times, a énuméré récemment, cinq raisons irrésistibles pour vivre dans la ville de Casablanca, à savoir son centre financier Casablanca Financial City (CFC), ses avantages fiscaux, son architecture, ses clubs de surf et son art culinaire de premier plan.
Dans un article écrit par Simon Brandon, le quotidien relève que pour beaucoup, « le nom de Casablanca interpelle les images de l’actrice du film éponyme, Ingrid Bergman en larmes ». Or, aujourd’hui, la plus grande ville du Maroc et également le plus important centre financier en Afrique, « est plus liée au secteur bancaire qu’à l’acteur américain Humphrey Bogart », deuxième protagoniste dans le fameux long métrage classique: Casablanca.
La première des raisons pour s’installer dans la capitale économique est son hub financier CFC, estime le quotidien, précisant que la ville constitue désormais « le principal centre financier dans le continent africain, selon le Global Financial Centers Index ».
Ce succès « peut être attribué en partie à la création en 2010 du CFC, ce pôle d’affaires formé à partir d’un partenariat public-privé », dont le but est de rendre la ville plus attrayante pour les investisseurs étrangers, explique-t-on.
En effet, le CFC a « bien rempli sa mission », souligne le quotidien, faisant savoir que d’après les chiffres de l’ONU Habitat, Casablanca a attiré 8,4 milliards de dollars d’investissements étrangers directs entre 2003 et 2016.
La deuxième attraction de la ville, selon le journal, est « ses avantages fiscaux », précisant que « le coût de la vie à Casablanca est inférieur de 60% à celui de Londres, selon Expatistan », un indice comparatif de coût de vie entre les villes.
En plus, dans cette ville, les entreprises financières et leurs employés bénéficient également d’allègements fiscaux, indique la même source, faisant remarquer que les institutions financières et les fournisseurs de services relevant du CFC bénéficient d’un « congé fiscal de cinq ans », tandis que « leurs employés peuvent choisir de payer un taux fixe de 20% d’impôts sur le revenu pendant 10 ans au lieu du taux progressif standard ».
La troisième attraction de Casablanca est « son architecture et sa culture », qui « reflètent la riche histoire du Royaume, en particulier le mélange d’art déco et d’architecture mauresque », commente la publication, ajoutant que la mosquée Hassan II, la deuxième en Afrique, abrite le plus haut minaret au monde, avec une hauteur de plus de 200 mètres.
Aussi, d’après The Financial Times, la diversité culinaire de la restauration à Casablanca est un autre point fort qui ne laisse pas indifférent. La cuisine casablancaise s’est elle aussi « imprégnée de la saveur multiculturelle de la capitale financière en acquérant une réputation de destination privilégiée pour les gastronomes ». Enfin, pour les amateurs des vagues, à Casablanca, l’aventure est au rendez-vous. « Avec ses étés chauds, ses hivers doux et sa côte atlantique étendue, Casablanca est un paradis pour les surfeurs, à tel point que Stab, un magazine de surf, l’a classée parmi les 10 villes les plus visitées au monde » par les pratiquants de ce sport, conclut le journal.
S.L. (avec MAP)