Le gouvernement refuse de fermer les centres de « roqya » au Maroc
Le gouvernement a refusé de fermer les centre de «roqya» appartenant, pour la plupart, à des charlatans se faisant passer pour des exorcistes au Maroc. Pourtant, l’opinion publique a été secouée, ces derniers mois, par plusieurs drames de femmes victimes d’escroquerie ou de viol et dont les coupables ne sont autres que ces «raqi».
Le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi a annoncé lors de la conférence suivant le Conseil de l’Exécutif que ce domaine doit être régulé, ajoutant que c’est aux ministères de la Santé, de l’Intérieur et des Affaires islamique de prendre en charge le traitement légal de la situation des «raqis».
Rappelons qu’à la séance des questions hebdomadaires de la chambre des représentants, le ministre des Habous et des affaires islamiques Ahmed Taoufik, a été interpellé à propos de du Raqi de Berkane par la parlementaire affilée à l’USFP, Hanane Rihab.
Il a alors expliqué aux parlementaires que la propagation rapide de ce phénomène nécessite une réflexion de fond. Le ministre a ainsi abordé le sujet sous différents angles. Le volet de la santé publique, celui du cadre juridique et finalement le religieux.
S.L.