Saad Lamjarred: voici les conditions de sa remise en liberté
L’avocat de Saad Lamjarred vient de nous confirmer que le chanteur est bien libre. Dans une déclaration à Le Site info, Jean-Marc Fédida indique que Saad Lamjarred a été remis en liberté sous contrôle judiciaire par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. « Il s’agit d’une liberté conditionnelle que mon client a obtenue, je ne peux pas vous donner plus de détails pour le moment », précise l’avocat.
Lamjarred avait été interpellé à la fin du mois d’août à Saint-Tropez (Côte d’Azur), après la plainte d’une jeune femme de 29 ans pour « faits caractérisés de viol » et inculpé le 28 août. Incarcéré depuis plus de deux mois à la maison d’arrêt de Draguignan, dans le sud de la France, il a ainsi obtenu sa liberté conditionnelle à un moment où personne ne s’y attendait.
Selon Var-Matin, Lamjarred ne doit pas quitter la France, il doit remettre son passeport marocain à la justice, rester dans sa résidence parisienne et « pointer une fois par semaine » au commissariat le plus proche. Le chanteur ne devra pas se rendre dans la région d’Aix-en-Provence où il est accusé de viol. Il devra enfin répondre aux convocations, et laisser une caution de 75.000 Euros. Des conditions de détentions qui rappellent la fois où il avait obtenu la liberté provisoire dans l’affaire « Laura Prioul » à Paris.
Rappelons que Saad Lamjarred avait été placé en détention provisoire, mardi 18 septembre, sur décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le chanteur, mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire, a été présenté devant le juge des libertés et de la détention à Draguignan.
Var-Matin précise que que la cour d’appel d’Aix-en-Provence était saisie, par les avocats du chanteur, d’un recours contre le rejet d’une demande de mise en liberté de leur client, le 21 novembre dernier par le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Draguignan.
« Le maintien en détention provisoire de Saad Lamjarred n’apparaît plus justifié par les nécessités de l’instruction, ni pour éviter un risque de dépérissement de preuves », peut-on lire.
Soufiane Laraki