Bachir Skiredj réagit à la décision de la justice
Après la diffusion d’une vidéo diffamatoire sur les réseaux sociaux, mettant en cause le comédien tangérois Bachir Skiredj (79 ans), ce dernier a porté plainte contre deux individus, Issam et Khalid, qu’il accuse d’avoir fomenté et manigancé une odieuse machination à son encontre.
Le BCIJ a ainsi interpellé les deux présumés coupables qui auraient piégé Skiredj et diffusé l’extrait sur la Toile via Watsapp et Facebook.
Deux semaines après l’éclatement de cette affaire, le Tribunal de première instance de Tanger a condamné lundi 26 novembre les deux mis en cause à deux ans de prison ferme chacun pour vol.
Après l’annonce du verdict, Bachir Skiredj a eu une réaction pour le moins surprenante, n’hésitant pas à afficher son soutien et sa compassion à ses deux «collaborateurs» qui l’avaient pourtant drogué et cambriolé selon lui. Bachir Skiredj a sans doute voulu prouver qu’il était gentil et humain à travers cette déclaration…
Contacté par téléphone, le comédien a affirmé qu’il ne s’attendait pas à un verdict pareil. «Je suis prêt à les soutenir moralement et financièrement. Je n’aime pas voir les gens souffrir», a-t-il étrangement souligné.
Par ailleurs, Skiredj a assuré qu’il est actuellement pris avec son épouse gravement malade, précisant qu’il attendra son retour au Maroc pour décider ensemble s’ils vont s’installer définitivement aux Etats-Unis.
Rappelons que le comédien affirme avoir été drogué par les deux mis en cause qu’il venait juste d’engager en tant que collaborateurs. Les deux malfrats l’auraient ensuite enfermé chez lui non sans l’avoir dépouillé de biens high-tech couteux (caméras, ordinateurs, télévision…), de ses cartes bancaires, de ses clés de voiture…
Pour ce qui est de la vidéo en elle-même, il se justifie d’avoir été manipulé par le dénommé Khalid lors d’une conversation anodine entre eux pendant que le second les filmait. Khalid, la quarantaine serait, selon Skiredj, un professionnel du montage et qui plus est, dispose de logiciel sophistiqué pouvant maquiller l’audio comme la vidéo, ce qu’il aurait effectivement fait.
Il n’aurait pas porté plainte sur le coup, de peur de représailles de la part de ceux qu’il a qualifiés de gangsters et qui l’auraient menacé. Il s’est dit victime d’une machination.
N.M.