Historique. Sahara: l’Algérie, partie principale dans le processus politique
La résolution du Conseil de sécurité 2440, adoptée mercredi à une grande majorité des membres de cette instance exécutive, consacre, dans une première historique, l’Algérie en tant que partie principale au processus visant à trouver “une solution politique, réaliste, pratique et durable” à la question du Sahara.
La résolution, qui a réaffirmé, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain, a prorogé de six mois le mandat de la MINURSO, jusqu’au 30 avril 2019.
Le texte exige, dans le paragraphe opérationnel 2, de l’Algérie de prendre part à la table ronde de Genève et “à travailler de manière constructive avec l’Envoyé personnel (du Secrétaire général de l’ONU pour la Sahara) dans un esprit de compromis tout au long de la durée de ce processus, afin d’en garantir le succès”.
Le texte appelle, dans ce cadre, à faire montre de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue dans le but de faire avancer les négociations, assurant ainsi la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007 et le succès des négociations.
La résolution balaie d’un revers de main les allégations mensongères du “polisario” concernant un soi-disant “territoire libéré”, entretenues par l’Algérie et le mouvement séparatiste. En effet, l’engagement, dument consigné dans la résolution 2440, du “polisario” auprès de Horst Kohler, de ne plus retourner à Guergarate, ni transférer des structures à l’Est du dispositif de défense, est un aveu explicite de la supercherie de ces “territoires libérés”.