Le clin d’œil de Mehdi Carcela à Hervé Renard (Vidéo)
« Je suis un joueur de match, pas d’entraînement », a déclaré le joueur du Standard de Liège et international marocain Mehdi Carcela lors de l’émission sportive de la RTBF, La Tribune sur La Deux.
Buteur et victorieux (3-1) lors de la dernière confrontation face au leader du championnat le FC Bruges, Mehdi a dit tout ce qu’il pensait des deux entraîneurs qui l’ont coaché (Ricardo Sa Pinto), ou qui le coachent (Michel Preud’homme) au Standard sans pour autant en jeter son dévolu ni sur l’un ni sur l’autre.
Pour ce qui est des Lions de l’Atlas, celui qui n’a pas été appelé par le Sélectionneur du Maroc, a eu cette petite phrase toute de signification et d’amertume quant à son séjour russe. ‘’15 « petites » minutes et une élimination en phase de groupe, j’ai vécu un Mondial décevant. « Que ce soit individuellement ou collectivement, la Coupe du Monde me laisse un goût amer. On a fait de gros matches. On est parti avec le sentiment d’avoir été un peu volés. On méritait de passer le premier tour. J’aurais pu jouer un peu plus et aider plus l’équipe », estime le N.10 liégeois.
Sincère, Mehdi Carcela le reconnait, son attitude nonchalante à l’entraînement ne plait pas vraiment à Hervé Renard le sélectionneur du Maroc. « Ça l’ennuie. Mais quand on me connait, on sait que je suis un joueur de match, pas d’entraînement. Je pourrais m’entraîner mieux, mais j’ai besoin de ‘relâcher’ pour pouvoir tout donner en match ».
Mais cette nonchalance qu’elle soit une vertu ou une tare, Mehdi la vit bien même si, il est étiqueté en tant que tel. Et l’anecdote illustrative de cette attitude flemmarde et désinvolte, c’est Nordin Jbari consultant dans la même émission qui la raconte : « Parfois, il ne sait pas contre qui il joue. Un jour, il parlait avec Olivier Deschacht contre qui il avait joué le soir-même. Après avoir terminé de parler avec lui, je vais le voir et je lui demande si cela s’est bien passé. Il me dit : « C’est un super supporter » ! Il croyait que c’était un fan ! »
En singeant le ‘’Cupidon’’ de Brassens, on dira tout simplement : il est des jours où Carcela s’en fout.
M.J.K