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Affaire Pierrette M’Jid: la défense du chauffard crie à l’injustice

La défense du « chauffard » qui a tué le 7 août Pierrette M’Jid, veuve de l’ancien résistant Mohamed M’jid dans un accident, s’est dite « indignée » suite à la décision en appel de la justice de rehausser sa condamnation. Voici les arguments avancés. 

Dans une déclaration à Le Site info, l’avocat du mis en cause a qualifié ce verdict d’ « étrange ». « Je n’ai jamais vu une condamnation pareille dans ce genre d’affaire. Plusieurs accidents mortels ont été provoqués par des conducteurs en état d’ébriété mais n’ont pas jamais été punis de la sorte. C’est de la Hogra », s’est-il indigné.

Il a même (curieusement) ajouté que la défunte « a sa part de responsabilité dans cet accident », soulignant qu’elle faisait sa marche dans une zone qui n’est pas réservée aux piétons. «La municipalité est également responsable parce qu’elle prive les piétons de leur espace. Des barrières étaient, en effet, installées au niveau des passages piétons, cachant ainsi la vue à mon client», a expliqué l’avocat, ajoutant que la famille du jeune chauffeur est sous le choc après la décision de la justice.

«Mon client menace de se suicider. Il a déjà tenté de le faire à deux reprises. Son rêve de poursuivre ses études à l’étranger s’est écroulé et son avenir est malheureusement condamné. S’il arrive quoi que ce soit à mon client, toutes les parties concernées dans cette affaire en seront responsables», a-t-il menacé.

Rappelons que le verdict du procès en appel du conducteur incriminé (M.C.M) dans la mort de Pierrette M’jid est tombé mardi 2 octobre.

La peine du jeune chauffard qui avait été condamné dans un premier temps à une peine de deux mois de prison et à une amende de 10.000 dirhams a été revue à la hausse. La Cour d’appel de Casablanca a ainsi condamné le mis en cause à 10 mois de prison, cinq ferme et cinq avec sursis, et à une amende de 30.000 dirhams. Elle a également décidé de lui retirer son permis de conduire pendant deux ans.

La famille de la défunte avait décidé de faire appel parce qu’elle estimait que la sentence prononcée était en deçà de ses attentes au regard de circonstances aggravantes qui ont entaché le drame.

Rim Tbibaa et Noura Mounib

 

 


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