Ce qui a été convenu entre le Maroc et la Mauritanie
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a eu, jeudi à Rabat, des entretiens avec son homologue mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed, axés sur les moyens de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie et d’activer les mécanismes de coopération existant entre les deux pays.
Lors d’un point de presse tenu à l’issue de ces entretiens, les deux ministres ont fait part de leur satisfaction de «la dynamique positive» qui marque les relations bilatérales et qui a été couronnée par la nomination des ambassadeurs dans les deux capitales.
Cette dynamique, ont-ils souligné, a été consacrée par la multiplication des rencontres dans le but de renforcer les relations bilatérales basées sur le rapprochement géographique, les liens historiques forts et de fraternité entre les deux peuples, ainsi que sur les intérêts et les défis que les deux pays affrontent sur les plans maghrébin et africain.
Bourita a indiqué, dans ce cadre, que Rabat et Nouakchott sont animés par une forte volonté de hisser encore plus haut leurs relations bilatérales, selon la vision du roi Mohammed VI et du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, et les aspirations des deux peuples .
Ces entretiens ont été une occasion idoine pour examiner les moyens d’activer les mécanismes bilatéraux, telle que la Haute commission mixte, qui ne s’est pas réunie depuis 2013, a dit Bourita, précisant qu’il a été convenu de tenir une réunion de cette Commission au cours de l’année prochaine.
Bourita et son homologue mauritanien ont mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance de cette session de la Haute commission mixte, ainsi que sur la nécessité d’en faire une session modèle en termes de travaux et de résultats.
Les deux parties se sont mises d’accord également sur l’activation du mécanisme de coordination et de concertation politique entre Rabat et Nouakchott, ainsi que sur la coordination régulière entre les deux pays dans le but de donner une forte impulsion à leurs relations bilatérales.
Les deux ministres ont souligné aussi la nécessité pour les différents acteurs (parlementaires, hommes d’affaires …) d’adhérer, de manière plus importante, aux efforts visant à enrichir le contenu des relations entre le Maroc et la Mauritanie.
Par ailleurs, les deux parties ont examiné également la situation de l’Union du Maghreb arabe (UMA), soulignant que l’intégration maghrébine est tributaire de relations bilatérales fortes entre les cinq pays de l’Union, la coopération bilatérale étant le socle de toute action régionale réussie.
Elles ont souligné, à cet égard, la nécessité d’approfondir la concertation et de renforcer le dialogue bilatéral constructif et sérieux entre les pays du Maghreb afin de transcender les différends et élargir les marges de consensus au service des intérêts communs.