Colère après la publication de photos compromettantes de Bouachrine
L’affaire Bouachrine n’a pas fini de faire parler d’elle. Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) vient de réagir à la publication par certains médias électroniques, de photos tirées du rapport d’expertise sur les vidéos à charge contre le directeur d’Akhbar Al Yaoum effectué par le laboratoire de la gendarmerie royale.
Dans un communiqué, dont Le Site Info détient une copie, le SNPM a indiqué que « la protection de la dignité de la personne humaine, qu’elle soit accusée ou victime, est un droit protégé par la loi ». Un principe que la presse se doit de respecter et protéger, toujours selon le Syndicat. Et d’ajouter que la décision du tribunal de tenir les audiences à huis clos, va dans ce sens.
La publication de ces extraits porte atteinte à l’ensemble des parties, accusé et victimes présumées, note le SNPM. Un acte diffamatoire qui touche aux principes d’éthique journalistique, conclut-il.
Rappelons que la Cour d’appel de Casablanca a refusé, ce vendredi 14 septembre, la demande de liberté provisoire pour Taoufik Bouachrine. Une requête présentée par la défense de l’accusé.
Selon des sources de Le Site Info, les résultats du rapport d’expertise sur les vidéos tournées par le directeur d’Akhbar Al Yaoum effectué par le laboratoire de la gendarmerie royale, justifieraient la décision du tribunal. Le rapport ayant confirmé l’authenticité des enregistrements filmés (au nombre de 65) par Bouachrine. Un verdict contredit par la défense du principal intéressé.
Pour rappel, Taoufik Bouachrine est poursuivi pour plusieurs graves chefs d’accusation, dont: traite d’êtres humains, abus de faiblesse, viol ou encore harcèlement sexuel. Les actes qui lui sont reprochés auraient été commis à l’encontre de plusieurs plaignantes.
S.L.