La garde rapprochée de Benkirane sonne la charge d’une rébellion au PJD
Ça barde au Parti de la justice et du développement (PJD), à en croire l’islamologue Bilal Talidi, ancien éditorialiste d’Attajdid.
En effet, le fougueux politologue membre du Conseil national du parti de la lampe, un fidèle de la garde rapprochée d’un dinosaure à la recherche d’une aura perdue sur la scène politique marocaine (Abdelilah Benkirane), a appelé, dans une déclaration faite à l’Agence turque Anadolu, à la nécessité de changer la direction actuelle et ce à des fins de régler les différends internes existants au sein du parti.
Pas besoin de faire un dessein. C’est tout bonnement le secrétaire général du PJD et Chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani qui est donc visé par la rébellion.
Bilal Talidi, mordicus, a poursuivi qu’il n’était pas possible de sortir de la crise que connaît le parti, tant qu’un changement de direction n’aurait pas eu lieu.
Afin de résoudre les divergences internes au sein du Parti, en particulier après le ‘’licenciement’’ d’Afailal et les fréquentes critiques qui en ont résulté au sein du parti et sur la scène politique marocaine et après analyse, il a donc été décidé de tenir une session extraordinaire du Conseil national à la mi-septembre et ce afin de débattre d’une situation politique qui prend, là, une tournure pour le moins complexe.
« Le maximum que l’on puisse attendre de cette session spéciale est de calmer la colère interne du parti et d’empêcher l’approfondissement de la rivalité en son sein » a-t-il ajouté.
L’auteur de l’ouvrage ‘’Le séisme politique’’ a en outre avancé que les turpitudes politiciennes de Saâd Eddine El Othmani, avaient précédemment nécessité la convocation du Conseil pour mettre ses membres au courant des décisions entre partisans et opposants.
M.J.K