Verdict du Hirak: les précisions de Abdennabaoui
Si le procureur général du roi près la Cour de cassation, Mohamed Abdennabaoui a refusé de commenter les lourdes peines dont ont écopé les détenus du Rif, et qui ont atteint au total environs 300 ans, il a tout de même affirmé que quelques-uns ont bénéficié de «circonstances atténuantes».
Invité le 4 juillet à l’émission «Dayf Al Aoula» sur la 1ère chaîne, le président du ministère public, a confié que certains détenus sont poursuivis pour des crimes passibles de peine de mort. «Sauf qu’ils n’ont écopé que de vingt ans de prison», a-t-il souligné, en référence au cas de Nasser Zefzafi, leader du Hirak, et trois autres détenus.
Abdennabaoui a également précisé que le juge, grâce à son pouvoir discrétionnaire, a décidé d’alléger les peines de certains détenus, poursuivis pour de lourdes accusations comme l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
N.M.