Omra: plus de 300 Marocains bloqués en Arabie Saoudite
Leur agence de voyage ayant failli à ses devoirs, 347 Marocains essaient en vain de terminer les formalités nécessaires à leur retour au Maroc. Ils ont alors adressé une lettre au roi Mohammed VI où ils se plaignent des conditions très pénibles du séjour des Marocains ayant accompli la Omra, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum de ce mardi 3 juillet.
Ladite lettre explique qu’un premier contingent de pèlerins devrait revenir le 22 juin dernier mais que, faute de réservations, cela n’a pas été possible. Sachant que les concernés sont considérés hors-la-loi pour les autorités saoudiennes car la date de leurs visas a expiré. Les mêmes risques guettent leurs compagnons dont la date de retour est normalement fixée au 8 juillet courant et ce, car la réservation des billets-retour n’est pas encore confirmée, ajoute le journal.
La cause de ces dysfonctionnements et défaillances est due à l’agence de voyage et à sa succursale de Marrakech qui ne se sont pas acquittées de la totalité des frais de voyage auprès de leur homologue saoudienne avec laquelle elles ont des différends, déclarent les pèlerins. De ce fait, le quotidien a essayé de contacter l’agence de voyage marocaine, pour en savoir plus sur cette situation anormale, qui est restée aux abonnés absents.
Les représentants de ces 347 Marocains ont pu rencontrer le directeur général du ministère du Hajj, selon les déclarations à Akhbar Al Yaoum de l’un deux, Boubker Azzouz. Celui-ci a affirmé que le responsable saoudien a promis de trouver une solution à ce problème, dans les plus brefs délais. Boubker Azzouz a aussi assuré que la patience des concernés est à bout, leurs économies étant épuisées, de même que les personnes âgées pâtissent le plus de cette pénible situation.
Une autre rencontre a eu lieu avec l’adjoint du consul marocain à Jeddah qui a assuré aux pèlerins que la clef de leurs problèmes se trouve entre les mains de l’agence de voyage, promettant d’en contacter le directeur. Le responsable consulaire a aussi promis d’entrer en contact avec les autorités saoudiennes afin d’éviter que ces dernières ne prennent des mesures coercitives à l’encontre des concernés, telles l’interdiction d’entrer sur le territoire saoudien une autre fois.
Mais le plus urgent n’est-il pas, d’abord, que ces 347 Marocains puissent quitter ledit territoire et rentrer chez eux?
Larbi Alaoui