Sahara: le polisario répond aux déclarations de Bourita
Les séparatistes polisariens sont aux abois, encore une fois. Et dans ces cas-là, comme seule réaction de coutume, ils usent de menaces et font entendre, encore et encore, les tambours de la guerre contre le Maroc. Cette fois-ci, c’est le contenu de l’entretien que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a accordé à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » qui met le Polisario dans tous ses états.
En effet, Nasser Bourita a de nouveau mis à nu les velléités séparatistes et la connivence du pays des Mollahs chiites avec leur allié du Hezbollah, dans son soutien logistique et militaire apporté au Polisario dans les camps de Tindouf.
A la suite de cela, le prétendu ministère de la Communication des séparatistes est monté sur ses grands dromadaires et, via un communiqué, a averti que les déclaration du ministre marocain constituent « une vraie menace de la paix et de la sécurité dans la région ». Et d’alerter le Conseil de sécurité sur une urgente intervention pour contrecarrer cette « attitude irresponsable » (sic).
Rappelons que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a affirmé au magazine « Jeune Afrique » que la rupture des relations diplomatiques avec le pays des Mollahs va de concert en réponse « à la dangerosité des manigances du Hezbollah, de connivence avec l’Iran, menaçant la sécurité du Royaume ». Nasser Bouriata a encore réitéré le fait que le Maroc détient des preuves irréfutables, sinon il n’aurait pas pris cette décision souveraine et réfléchie de rompre ses relations avec l’Iran.
Le ministre a également assuré que ce dossier a été minutieusement élaboré, durant des semaines, grâce à des informations fiables cumulées pendant de longs mois d’investigations. Ce qui a permis de compiler des données réelles et précises sur les visites de hauts cadres du Hezbollah en Algérie, les dates de leurs rencontres avec les séparatistes, ainsi que la liste des noms des participants. Et c’est seulement après que le Royaume a pris sa décision de rupture des relations diplomatiques maroco-iraniennes.
Nasser Bourita a aussi mis l’accent sur le soutien algérien avéré à ces desseins, en sus de la « bénédiction » du voisin de l’est à la collaboration militaire Hezbollah-Polsario. Il en veut pour preuve que les rencontres ont eu lieu dans un endroit secret en territoire algérien, connu du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et loué par une Algérienne dont le mari appartient au Hezbollah. Cette-ci a pour mission de servir d’agent de liaison attitré entre le parti libanais chiite et les séparatistes polisariens.
Larbi Alaoui