Hirak: le procureur général récuse les accusations de torture
Le procureur général a récusé les accusations de torture et de violence que Zefzafi dit avoir subies lors de son arrestation à Al Hoceima, de la part d’éléments de la Brigade nationale. C’était lors de la séance d’audience du procès des activistes du Hirak du Rif, jeudi. et Hakim El Ourdie a assuré que les résultats de l’enquête diligentée à ce propos, ainsi que les expertises médicales démentent ce que prétendent Zefzafi et ses compagnons.
Cette fin de non-recevoir a vivement irrité les avocats de la défense et suscité leurs protestations. Quant à l’avocate Khadija Roukani, elle a considéré que les accusations de torture et de violence exprimées par Zefzfi et ses compagnons ont « une portée politique ». Et d’ajouter que « la torture en elle-même est une affaire politique dans tous les pays et doit être traitée politiquement ».
A rappeler que le leader du Hirak avait déclaré avoir été torturé au moment de son arrestation et qu’un sécuritaire aurait violé son intégrité physique à l’aide d’un bâton. De même que Nasser Zefzafi, lors d’une séance du procès, avait assuré avoir été battu avec une barre de fer qui lui avait causé une blessure à la tête, comme il aurait aussi reçu des coups au visage assénés avec des menottes.
L.A.