Sahara marocain: le projet de résolution recadre l’Algérie
L’Algérie a beau s’évertuer à vouloir « cacher le soleil avec un tamis », selon le dicton du cru, elle est bel et bien partie prenante dans le conflit artificiel autour des provinces sud du Royaume. Et c’est la mouture américaine de la résolution du Conseil de sécurité qui, à son tour, confirme que l’implication avérée du voisin de l’est n’est qu’un secret de Polichinelle.
En effet, selon l’AFP, il est demandé « aux Etats voisins d’accentuer leur implication dans les négociations et de remplir leur rôle essentiel et spécial en soutien du processus politique ». Voilà qui est aussi clair que de l’eau de roche et ne prête à nulle fausse interprétation autre que l’implication algérienne!
De même que le texte recommande au secrétaire général de l’ONU de s’entretenir avec les parties prenantes « pour mieux comprendre ces problèmes » et ce, en référence aux provocations polisariennes et à leur dessein, avec le soutien logistique du mentor algérien des séparatistes, d’installer les séquestrés des camps de la honte de Tindouf, migrants subsahariens et autres réfugiés dans le no man’s land.
Le projet de résolution, qui sera discuté le 25 avril courant, compte d’autres recommandations adressées aux parties prenantes. Parmi lesquelles « s’abstenir de toute action pouvant déstabiliser la situation ou menacer le processus de l’ONU ». Comme il est souligné la nécessité de fournir des efforts afin que les conditions de vie de la population du Sahara soient améliorées, sur tous leurs aspects. « Le statu quo n’est plus acceptable », précise encore la mouture américaine de la résolution du Conseil de sécurité.
Quant à l’émissaire des Nations Unies, Horst Köhler, il a assuré le Conseil de sécurité que les négociations gelées depuis de longues années, reprendront entre les parties prenantes du conflit, sous l’égide de l’ONU, courant 2018.
Larbi Alaoui
