La descente aux enfers de la SAMIR n’a pas épargné l’Etat marocain
La descente aux enfers, depuis quelques années, de la SAMIR n’a pas épargné les finances de l’Etat.
D’après des sources proches du dossier, l’arrêt d’activité, en 2005 de la seule raffinerie du pays a fait perdre plus de 20 milliards de dirhams au Maroc. Cet arrêt a aussi lourdement affecté l’activité du port de Mohammedia et celles des sociétés qui y opèrent.
Les stocks de produits pétroliers ont également connu une baisse grave, accompagnée d’une difficulté d’assurer la qualité et la régularité de l’approvisionnement.
En parallèle, 3500 intérimaires ont perdu leurs emplois tandis que 900 titulaires seront, à leur tour, bientôt au chômage.
La même source a ajouté que l’hécatombe supprimera également 20.000 emplois dans les petites et moyennes entreprises dont l’activité est liée à la SAMIR, soulignant qu’un dixième des habitants de Mohammedia seront prochainement sans emploi.
N.M.