L’Istiqlal entre officiellement dans l’opposition
Le parti de l’Istiqlal passe officiellement dans les rangs de l’opposition. Réuni en session ordinaire ce samedi à Rabat, le Conseil national du parti de la balance a décidé à l’unanimité de se ranger dans l’opposition.
Intervenant à l’ouverture de cette session, le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, a affirmé que « l’opposition est la place naturelle du parti au sein du paysage politique ».
« Notre position naturelle aujourd’hui au sein du paysage politique est de se constituer en une opposition istiqlalienne nationaliste, face à l’infiltration des tendances libérales déséquilibrées dans les structures de l’économie nationale, à la dilapidation du temps et des opportunités de réforme par le gouvernement, en présence de multiples défis, à la lenteur du rythme de l’action gouvernementale pour honorer les engagements et satisfaire les revendications légitimes des citoyens et à un exécutif qui se contente de gérer les contraintes au quotidien et de faire part de ses intentions sans disposer de prospective ou de dimension stratégique », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général a souligné qu’il s’agit d’une « opposition mobilisée pour défendre la cause nationale, renforcer le front interne et contribuer activement à la diplomatie parallèle, une opposition qui participe aux mutations et réformes majeures dans le pays ».
Par ailleurs, le Conseil national élira également son nouveau président. 5 candidats en lice pour ce poste. Il s’agit de Yasmina Baddou, de Noureddine Madian, de Rehal Mekkaoui, de Karim Ghellab et de Abdeilah El Bouzidi.