Sahara: la France dit « non » au polisario
Dans leur mouture de la résolution du Conseil de sécurité sur le conflit artificiel autour des provinces sud du Royaume, les Etats-Unis ont occulté de fustiger les provocations répétitives polisariennes dans la zone tampon. Et ce, après que leur représentante au sein de l’instance onusienne avait promis de le faire. Et la mouture américaine se contente uniquement de pointer les tentatives des séparatistes à entraver les mouvements de libre circulation dans la zone.
De même qu’il y est vivement recommandé aux parties prenantes du conflit préfabriqué leur participation à parvenir à une solution politique juste et équitable et d’entreprendre des actions courageuses à même de faire cesser le long gel de cette question territoriale, rapporte le quotidien Al Massae de ce vendredi 20 avril.
Entre-temps, le Polisario s’évertue, encore et toujours, à s’en prendre aux « Amis du Sahara », les qualifiant simplement d’amis du Maroc. Qu’à cela ne tienne! La France, elle, compte apporter des amendements à la présente mouture de la résolution américaine qui sera présentée aux membres du Conseil de sécurité pour en débattre le contenu et parvenir à l’adoption du libellé final. Ceci, après que les « Amis du Sahara » avaient décidé, mercredi dernier, d’apporter les ajustements nécessaires au projet de la résolution avant le 25 avril courant, date du vote ultime du Conseil de sécurité.
L’intervention française, selon des sources diplomatiques concordantes, découle du voeu de fustiger les moultes provocations des séparatistes et les incursions de ces derniers dans la zone tampon. La France veut aussi mettre le holà aux velléités polisariennes de vouloir changer la nature de la région en y introduisant un plan d’aménagement urbain et en y déplaçant les séquestrés des camps de la honte de Tindouf.
A noter qu’en sus des cinq membres permanents, le Conseil de sécurité compte également, parmi ses membres non permanents, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale, ainsi que l’Ethiopie, seule représentante continentale se targuant de soutenir le Polisario, précise Al Massae. Alors que les séparatistes accusent les « Amis du Sahara », en particulier la France et l’Espagne, d’être favorables aux thèses marocaines.
Larbi Alaoui