L’épineux dossier sur le bureau de Said Amzazi
Des lauréats des Instituts de formation à l’enseignement, promotion de l’année 2012-2013, se sont adressés au ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Dans cette correspondance destinée à Said Amzazi, les nombreux concernés voudraient, enfin, entrer en possession de leurs diplômes, restés dans les tiroirs des Instituts depuis plus de cinq longues années.
Cette requête, dont Le Site info détient copie, pointe le fait que ces enseignants n’aient pas reçu leurs diplômes de fin d’études et de formation jusqu’à ce jour. Cela, au détriment de leurs voeux d’avoir voulu passer le concours qui leur aurait permis d’enseigner la langue et la culture arabes aux enfants de la communauté marocaine résidant dans différents pays européens. Cette privation de concours est due, principalement au fait de ne pouvoir fournir des copies légalisées de leurs diplômes, condition sine qua non de l’acceptation de leurs dossiers de candidature. A noter que ledit concours, avait comme dernière session la date du 18 avril courant, selon la circulaire ministérielle 18-068.
Et Ali Hanafi, l’un des enseignants signataires, a déclaré à Le Site info qu’une telle correspondance avait déjà été adressée à l’ancien ministre de tutelle, Rachid Belmokhtar, qui n’avait pas bougé le petit doigt pour trouver une solution à cette problématique. De ce regrettable et incompréhensible fait de sourde oreille, les enseignants concernés comptent énormément sur l’actuel ministre, Said Amzazi, pour trouver une résolution concernant cet épineux dossier.
En même temps, ajoute Hanafi, ils frappent aussi aux portes des différentes académies et directions régionales du ministère dans le même but d’obtenir gain de cause. Et dans le cas contraire, si leurs justes et légitimes doléances ne trouvaient pas d’interlocuteurs attentifs, ces enseignants seraient dans l’obligation d’opter pour « d’autres moyens » , précise l’enseignant à Le Site info.
Larbi Alaoui et Mohamed Baba Hida