Fès: sauvagement agressée pour avoir refusé une « tournante »
Une tournante, ou un viol collectif! Voilà ce qu’une étudiante de la faculté Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès a vigoureusement refusé à six de ses camarades « qaidiyine » (basistes). Qu’à cela ne tienne! Elle a failli y être forcée de la manière la plus sauvage et bestiale.
Entraînée dans une baraque, non loin de la cité universitaire, par deux étudiants, dont elle connaît l’un, sous prétexte de discuter un sujet important, la jeune fille, originaire de Missour, s’est retrouvée face à six individus, selon une source fiable de Le Site info.
Et là, il lui a été proposé de passer la nuit avec eux et d’accepter d’assouvir leurs désirs sexuels. Devant son refus catégorique, l’un des individus l’a menacée avec une arme blanche, lui a pris son téléphone et l’a forcée à révéler son code d’accès. Cela fait, tous se sont rincé l’oeil en regardant ses photos personnelles et lui ont réitéré leur demande pressante de tournante. Menaces de coups et blessures, de dénonciation à ses parents qu’elle se prostitue et sert d’entremetteuse pour d’autres étudiantes. Mais rien n’y a fait pour la faire changer d’avis!
Notre source ajoute que devant cet énième refus, les étudiants ont alors agressé physiquement la jeune fille, l’ont rouée de coups partout sur son corps, alors que l’un d’eux s’est chargé de lui asséner des coups de fouet sur les épaules et sur le dos. Ensuite, ils ont relâché leur victime, les habits déchirés, mais ont gardé son téléphone.
De retour à la cité universitaire, l’étudiante a pris des photos de son corps meurtri, avec le portable d’une camarade, et les a postées sur Facebook. Cela a provoqué l’ire des « qaidiyine » dont sept se sont rendus, lundi matin, à la cité, armés d’épées, attendant la sortie de l’étudiante. Celle-ci a pu toutefois leur échapper grâce à l’assistance de ses amis qui ont eu le courage de s’interposer entre elle et les agresseurs. A condition qu’elle n’aille pas porter plainte! Par la suite, les « qaidiyine » ont propagé une rumeur prétendant que l’étudiante avait été « punie » (!) car elle fait partie d’un réseau de prostitution au sein de la cité universitaire.
A noter que des éléments de la faction estudiantine d’extrême-gauche, appelée « Annahj Al Qaidi », avaient déjà été, par le passé, les auteurs d’actes similaires, dont la torture d’une jeune mineure de 15 ans, à Meknès, dont ils avaient rasé la tête, entre autres cas au sein des facultés du pays.
Larbi Alaoui