Rabat: une décision du maire PJDiste suscite l’incompréhension
Au Conseil de la ville de Rabat, c’est l’incompréhension totale. En effet, plusieurs élus s’étonnent de la décision du maire PJDiste, Mohamed Saddiki, d’avoir délégué ses pouvoirs en matière de suivi du processus d’attribution des marchés de gestion déléguée des services de propreté, dont le budget global s’élève à plus de 29 milliards de centimes, à un conseiller communal destitué judiciairement suite à une affaire de transhumance politique.
Selon Al Massae, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end, les élus de la capitale voient dans cette décision une « violation flagrante » de la loi. Certains se demandent au passage les causes de la non-application de la décision de justice à l’encontre de l’intéressé par le Wali de la région, Mohamed Mhidia, toujours selon le quotidien arabophone.
En effet, la personne concernée n’est autre que le vice-président du maire, Mohamed Boulahcen. Ce dernier qui s’était présenté aux communales de 2015 sous les couleurs du RNI, avait changé de camp à la dernière minute pour se présenter avec l’Istiqlal aux législatives de 2016 dans la circonscription de Rabat-Océan, avant de rester sans appartenance politique après avoir échoué à décrocher un siège au Parlement. Il avait fait d’ailleurs l’objet d’une plainte de la part de l’ancien président du RNI, Salaheddine Mezouar à ce sujet, rappelle Al Massae.
S.L.