Que ferait le Maroc si l’UE supprimait le changement d’heure?
Dimanche, le Maroc est passé à l’heure d’été. Un changement d’heure qui n’est pas digéré par de nombreux citoyens. En plus des critiques et des protestations des internautes, des médias, des élus de la Nation, ainsi que des représentants de la société civile, ont exprimé leur désapprobation de ce nouveau rituel.
Cette colère de la vox populi a interpellé le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique. Ainsi, Mohamed Ben Abdelkader dit comprendre certaines raisons qui s’élèvent contre l’adoption de l’heure d’été, rapporte le quotidien Assabah.
Cependant, il a rappelé que depuis des années, le Maroc change l’heure légale du dernier dimanche du mois de mars au dernier dimanche d’octobre. Ceci, car ces soixante minutes supplémentaires permettent une meilleure gestion du temps et une économie non négligeable d’énergie, comme les citoyens bénéficient d’une heure de plus pour vaquer à leurs besoins personnels. Elles permettent également, précise le ministre, le rapprochement avec les partenaires économiques et contribuent positivement aux bonnes relations économiques et touristiques que le Maroc entretient avec les pays de l’Union européenne.
Mais au cas où l’UE déciderait de passer outre à ce changement, que ferait le Maroc? A cette question, Mohamed Ben Abdelkader répond que son département, sans attendre les débats du Parlement européen sur le sujet, a pris l’initiative de réaliser une étude socio-économique concernant l’heure d’été. Etude dont les résultats seront connus prochainement, a-t-il ajouté.
Selon lesdits résultats, le gouvernement ne verrait pas d’inconvénient à la révision du décret ayant instauré le changement de l’heure légale. Pour la simple raison, assure le ministre, que l’Exécutif considère la primauté de l’intérêt général du citoyen avant toute autre considération. On s’en souviendra et qui vivra…!
Larbi Alaoui