Le polisario prend une nouvelle gifle à Bruxelles
Une rencontre était prévue lundi soir, au Parlement Européen par les séparatistes du polisario. Cette pseudo-conférence s’est rapidement transformée en échec, puisqu’une quinzaine de personnes seulement étaient présentes.
Les organisateurs ont alors opté pour le huis clos, décrétant qu’il s’agit de la réunion d’un groupe de travail. Les initiateurs de la pseudo-conférence organisée avec l’appui du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) avaient pourtant annoncé la participation de 22 organisations syndicales qui viendraient de pas moins de sept pays (Belgique, Argentine, France, Italie, Portugal, Suède, Espagne), ainsi que de la Confédération syndicale internationale (CSI).
Mais pourquoi donc organiser ou plutôt tenter d’organiser un simulacre de conférence à ce timing précis? La réponse est simple. Le Maroc est en train de gagner de plus en plus de terrain dans les différents fora internationaux à la faveur d’une diplomatie dynamique et décomplexée. La réintégration de l’Union Africaine, le rôle de stabilisateur qu’il joue dans la région sud de la Méditerranée, sa vision proactive dans la gestion des dossiers épineux comme celui de la migration et de la lutte contre le terrorisme, son modèle de développement intégré, l’élan de soutien qu’il suscite autour de la proposition d’autonomie dans les provinces du Sud et l’unanimité et la force du front intérieur autour de la question nationale sacrée sont autant d’éléments qui font jaser les ennemis de l’intégrité territoriale. Ils ne ratent d’ailleurs aucune occasion pour tenter de porter atteinte aux intérêts du Maroc.
Les auteurs d’un tel conciliabule auraient dû dépenser leur énergie en se penchant sur le calvaire des populations des camps de Tindouf maintenues dans des conditions inhumaines et privées des droits les plus élémentaires. Ils auraient dû réclamer des enquêtes sur les détournements massifs de l’aide humanitaire européenne par le polisario, révélée par le rapport de l’OLAF et maintes fois dénoncés par le HCR.
Rahal Taoussi