Aziz Akhannouch: ce qu’il faut retenir de son intervention à Béni Mellal
Le Rassemblement national des indépendants (RNI), a tenu dimanche 11 février son congrès régional pour la Région Béni Mellal-Khénifra, en présence du président du parti Aziz Akhannouch, ainsi que des membres du Bureau politique et a d’autres responsables du parti.
Lamia Boutaleb et Messieurs, Rachid Talbi Alami, Moncef Belkhayat, Badr Tahiri, Mustapha Baitas, Mohammed Boudrika, Hamid Berrada, Youssef Chiri et Abderrahim Chatbi étaient présents à cet événement.
Lors de son intervention, Akhannouch a expliqué que le modèle de développement prôné par le RNI est basé sur la réactivité, la proximité des citoyens et l’écoute de leurs préoccupations.
Il a aussi indiqué que le parti prépare une proposition politique à même de répondre aux aspirations des Marocains dans les secteurs qui les préoccupent en premier lieu, à savoir l’emploi, la santé et l’éducation. Et ce, en adoptant une approche participative qui nécessite la présentation de solutions pragmatiques et efficientes pour s’attaquer aux problèmes dont souffrent ces secteurs.
Par ailleurs, Akhannouch a déclaré qu’il est du devoir du RNI en tant que parti politique de contribuer au débat social, ouvert et élargi avec les bases. Ce débat porte sur les outils de réforme et la remise en question du modèle de développement conformément aux directives du roi Mohammed VI.
Le plaidoyer autour des solutions que le RNI va proposer se fera depuis différentes positions dont celle de responsabilité au sein du gouvernement.
En ce qui concerne l’emploi, Akhannouch a annoncé que le RNI vise à encourager l’auto-entrepreunariat et l’initiative privée. Compte tenu du rôle important qu’ils jouent dans la création des opportunités d’emploi.
Le RNI entend également amorcer un réel changement basé sur le renforcement des capacités des futures générations et leur encouragement à la création d’entreprises, l’innovation et à la prise d’initiative. Dans ce sens, le parti appelle à la simplification des procédures administratives et juridiques ainsi que l’accompagnement des citoyens dans la création des entreprises.
Concernant l’éducation, Akhannouch a rappelé que toute réforme est exposée à l’échec si l’on ne prend pas en considération la situation des cadres enseignants, que ce soit pour la formation, les conditions de travail ou encore le système de rémunération.
Le RNI propose dans ce sens la création de faculté nationale spécialisée dans les métiers de l’éducation et de la formation. Cette faculté permettra de former des professeurs qui maîtrisent les méthodes pédagogiques, les techniques d’enseignement et les bases des sciences de l’éducation.
Pour ce qui est du secteur de la santé, Akhannouch a expliqué que le RNI sera ferme en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant à travers une série de mesures dont le lancement d’un programme national pour l’élimination de la tuberculose, le contrôle de la grossesse, et l’encouragement des médecins à travailler dans les zones reculées et rurales.
Sur ce dernier point, le RNI va mener une large réflexion pour trouver la formule adéquate afin d’indemniser ces médecins. Le RNI a par ailleurs proposé de revoir la carte de santé et de mettre en place une maison de santé en collaboration avec plusieurs groupes médicaux.
Pour rappel, le RNI va présenter ses propositions finales liées à l’identité du parti et à la réforme des trois secteurs qui figurent parmi ses priorités, à savoir la santé, l’éducation et l’emploi.