L’Intérieur donne des instructions pour Jerada
Une rencontre de communication a été organisée, samedi matin à Jerada, avec le Conseil provincial, pour examiner les contraintes que connaît la région et trouver les moyens d’y remédier.
Cette rencontre, qui intervient sur instructions du ministre de l’Intérieur, est l’occasion propice d’écouter les élus, de connaître les préoccupations des citoyens et de traiter les contraintes en fonction des priorités, a indiqué le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, qui coprésidait cette réunion avec le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet.
La province de Jerada, qui a tant servi la Nation, regorge d’un énorme réservoir de ressources humaines ambitieuses qui doivent être exploitées pour assurer le développement de la province, et ce avec la mutualisation des efforts de toutes les parties concernées, a souligné El Jamai.
Pour sa part, le président du Conseil provincial, Mohamed Abdellaoui, a mis l’accent sur la nécessité de s’inspirer des orientations royales prônant la mise en place d’un nouveau modèle de développement, dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, pour trouver une approche inclusive de développement.
Il a également appelé à l’application effective de la justice spatiale en matière de développement, dans le but de combler le déficit enregistré en milieu rural et dans les zones reculées.
Il a aussi souligné l’importance de renforcer les infrastructures, d’améliorer l’accès aux services sociaux et de faciliter la mobilité des personnes et des biens au niveau de la région, à travers la construction des routes et le désenclavement du milieu rural.
De leur côté, les différents intervenants ont plaidé pour la mise en place de plans de développement propres à la province, pour des alternatives économiques autres que les mines de charbon et pour la promotion des investissements en vue de créer des postes d’emploi et de garantir des revenus stables.
Depuis la fermeture des mines de charbon en 1998, la province pâtit de plusieurs contraintes socio-économiques, ce qui nécessite de tout un chacun de déployer davantage d’efforts pour développer la province et améliorer les conditions de vie de la population, ont-ils ajouté.
Ils ont également mis en avant l’approche participative adoptée en réaction aux événements en cours dans la province, et qui consiste à être à l’écoute des différentes couches de la société et des forces vives de la région et à s’arrêter de près sur les problèmes que connaît la province en vue de trouver les solutions adéquates.