La CAN 2019 plus proche que jamais du Maroc
La FRMF a les yeux bien rivés sur l’organisation de la CAN 2019, déjà confiée au Cameroun, qui aurait du mal à remplir le cahier de charges de la CAF.
Les responsables camerounais avaient d’ailleurs reproché à l’instance sa décision de passer à 24 équipes au lieu de 16 sans les aviser. Le 19 décembre, le président de la CAF Ahmad Ahmad a confié lors d’une conférence à Abidjan que la CAF trouvera un pays qui va organiser la compétition si le Cameroun n’est pas prêt, ajoutant que le passage de 16 à 24 équipes ne sera pas annulé. « Je ne peux pas anticiper, mais toutes les autorités du pays jusqu’au sommet de l’Etat nous ont toujours confirmé qu’ils seraient prêts », a-t-il souligné à l’AFP. Il a, d’ailleurs, expliqué que la CAF recevra dans les prochains jours les rapports de la visite d’inspection composée des experts et d’un cabinet d’audit spécialisé. « C’est ce qui nous permettra de savoir si le Cameroun est prêt ou pas à accueillir la CAN en 2019. On ne négociera rien », tranche le Malgache.
En août 2017, le président de la CAF avait taclé le Cameroun en marge d’un séjour à Ouagadougou, où il avait annoncé que le pays n’est pas prêt, même à accueillir quatre équipes, à cause du retard accusé dans la réalisation des infrastructures. « Le plan B, c’est une ouverture des procédures d’appels d’offres pour qu’il y ait d’autres pays qui participent à l’organisation », avait-il affirmé. Le ministre camerounais des Sports avait réagi aux propos du président, assurant que « malgré les contraintes liées à l’adversité de la conjoncture économique actuelle, le gouvernement est totalement engagé à respecter le cahier des charges de la CAF ». Quelques jours après, le président de la FRMF Fouzi Lekjaa annonce que le Maroc serait prêt à remplacer le Cameroun en cas de changement. En tout cas, le royaume a actuellement toutes ses chances.
Noura Mounib