DGSN: des sécuritaires auditionnés risquent des sanctions
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ne compte nullement rester à la traîne et sévit contre les siens qui méritent d’être lourdement sanctionnés.
Et c’est ainsi qu’une commission d’inspection de la DGSN a auditionné vingt-cinq sécuritaires, de différents grades, exerçant au sein de la première zone de la Sûreté nationale de la capitale , rapporte le quotidien Assabah. Ceci, dans l’attente de rapports dont les résultats sanctionneront sévèrement les concernés.
Le journal précise que la visite surprise d’un haut responsable de la DGSN a été à l’origine de cette commission d’inspection, à la découverte de l’absence non justifiée de plusieurs sécuritairest de leurs postes, dont des chefs de service.
La mission de ladite commission ne concerne pas uniquement l’audition des sécuritaires incriminés, mais a aussi pour objectifs d’enquêter sur le déroulement des affaires courantes et la manière dont les diverses doléances des citoyens sont traités. Tout cela vient quelques jours après la mise à pied, puis l’interpellation du chef de la brigade régionale mobile et après des cas de laxisme et du manquement à leurs devoirs de certains éléments.
Cette audition précitée vient également après de grands points d’interrogation concernant certains comportements suspects vis-à-vis de cafés chicha et de boîtes de nuits de Rabat. Spécialement rue du Liban et rue Dakar, au quartier l’Océan (Al Mohit). Lieux restant ouverts jusqu’aux aurores et attirant plusieurs adolescents, filles et garçons, accros de drogues de toutes sortes. Cette situation ne cesse de perdurer malgré moult et vaines plaintes adressées à la préfecture de police.
Ainsi, des dizaines de lettres, dûment signées par des citoyens, riverains des rues précitées, ont été adressées au préfet de Rabat, Mustapha Moufid, en vue que fin soit mise à l’anarchie ambiante et que la loi du silence, cette omerta made la rive gauche du Bouregreg, soit brisée.
Larbi Alaoui