Diplomatie marocaine: vastes mouvements en vue?
La diplomatie marocaine pourrait connaître un grand chamboulement de par le monde, dans les prochaines semaines. Ambassadeurs et consuls quitteront le navire diplomatique et la nomination d’autres est en train d’être mûrement pensée, croit savoir le quotidien Al Massae. Selon des sources du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, le roi Mohammed VI pourrait nommer de nouvelles personnalités politiques qui seront affectées dans les représentations du Maroc en Europe et en Amérique latine, affirme le journal.
Ces nouvelles accréditations cibleront essentiellement le Nouveau continent, dont certains pays d’Amérique latine, méconnaissant les tenants et aboutissants de la première cause nationale, le Sahara marocain. Le journal affirme que quatre ambassadeurs vont ainsi faire leurs valises…diplomatiques et seront remplacés par de nouvelles personnalités n’ayant jamais auparavant occupé de telles fonctions. Toutefois, leurs compétences et expériences sont reconnues, surtout en ce qui concerne les relations internationales et, particulièrement celles entre le Royaume et certains pays d’Amérique latine. De surcroît, les quatre nouveaux ambassadeurs qui seront accrédités maîtrisent parfaitement la langue de Shakespeare et celle de Cervantès.
Pour le Vieux continent, trois ambassadeurs et des dizaines de consuls, accrédités dans différents pays européens, quitteront leurs postes. Certains parmi eux ayant atteint l’âge fatidique de la retraite, tandis que d’autres ont été pointés du doigt pour « laxisme » dans l’exercice de leurs fonctions diplomatiques par des rapports parvenus au ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
Les mêmes sources du journal précisent que nos nouveaux ambassadeurs et consuls auront pour mission principale, en sus de leurs tâches diplomatiques coutumières, de contrer la propagande mensongère du Polisario dans les fiefs de celui-ci. Et particulièrement en Amérique latine, sachant que plusieurs pays ont fini par retirer leur reconnaissance de la prétendue RASD. Affaire à suivre.
Larbi Alaoui