Direction la prison pour l’élève agresseur de Rabat
Violences et agressions à l’encontre des enseignants se ramassent à la pelle, comme les feuilles d’automne! Fort heureusement, ces actes ignobles ne sont plus impunis et la justice commence à sévir contre les coupables.
C’est ainsi que le lycéen ayant infligé une blessure à l’arme blanche au front de son professeur a écopé de six mois de prison ferme. Cela s’était passé le 7 novembre courant au lycée Ibn Batouta de la capitale.
Et le tribunal de première instance à été moins clément envers le lycéen de 18 ans que celui d’Ouarzazate qui n’a condamné l’élève ayant tabassé son prof d’histoire-géo qu’à deux mois en maison de correction de Marrakech. Avec, en plus, la possibilité de poursuivre ses études au sein de son établissement scolaire!
Deux poids et deux mesures, diront d’aucuns, mais d’autres pensent qu’il était normal que l’agresseur de Rabat écope d’une peine plus lourde, ayant utilisé un couteau, alors que celui d’Ouarzazate s »était « contenté » de ses seuls poings pour se prendre pour Mohamed Ali et utiliser son enseignant comme punching ball.
Quel sera le sort de l’autre pugiliste du lycée Abdelkrim Daoudi à Fès qui, le 22 novembre, a agressé sa professeure de mathématiques? Celle-ci n’a dû son salut qu’à l’intervention des autres camarades qui sont parvenus à l’arracher des mains de son agresseur. Un salut équivalent, tout de même, à une hospitalisation au CHU Hassan II pour qu’elle y reçoive les soins nécessaires, des suites des blessures subies.
Qui arrêtera l’hémorragie? Qui mettra fin à ces humiliations et à ces agressions à l’encontre d’enseignants qui « saignent » au sens propre du verbe? « Plus jamais ça! », devrait être le credo de toutes les parties prenantes!
Larbi Alaoui