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La réponse de Zefzafi après l’affaire de complot contre la monarchie
« Nasser Zefzafi a nié en bloc les propos de Me Ishaq Charia, l’avocat des détenus du Hirak, concernant le soi-disant complot avec El Omari contre la monarchie ». C’est ce qu’a assuré Khalid Amza, l’un des avocats des détenus. « Zefzafi nie tout ce qui a été avancé par les avocats Charia et Ziane et assure que sa conscience l’empêche de mentir même à son ennemi. Il ajoute également qu’El Omari ne l’a jamais contacté », a-t-il affirmé.
Khalid Amza dénonce, au nom des avocats des détenus du Hirak, les propos de Charia et de Ziane. « Ces actes ne servent pas les intérêts des détenus et en particulier ceux de Nasser Zefzafi », regrette-t-il. Il ajoute que les détenus du Hirak réservent une surprise aux juges lors de la prochaine audience en réponse aux pressions qu’ils subissent.
Khalid Amza dénonce, au nom des avocats des détenus du Hirak, les propos de Charia et de Ziane. « Ces actes ne servent pas les intérêts des détenus et en particulier ceux de Nasser Zefzafi », regrette-t-il. Il ajoute que les détenus du Hirak réservent une surprise aux juges lors de la prochaine audience en réponse aux pressions qu’ils subissent.
On apprend également qu’Isaac Charia, a annoncé qu’il se retirait du comité de défense du Hirak. Sur sa page Facebook, il a annoncé qu’il avait pris cette décision pour protéger les détenus et les préserver.
Rappelons enfin que suite aux accusations d’Isaac Charia (concernant un soi-disant complot contre la monarchie qu’ El Omari aurait voulu inciter Zefzafi d’ourdir), le parquet compétent a décidé de diligenter une enquête sur ce grave sujet, menée par la police judiciaire.
Des sources proches du Comité de défense des activistes détenues, ont qualifié les propos de Me Issac Charia « d’étranges, venant bizarrement sept mois après l’incarcération de Zefzafi et de ses camarades ».
Des sources proches du Comité de défense des activistes détenues, ont qualifié les propos de Me Issac Charia « d’étranges, venant bizarrement sept mois après l’incarcération de Zefzafi et de ses camarades ».
Soufiane Laraki