Qui voulait la peau du PJD après le « Printemps arabe »?
Le parti de la Lampe, même d’une façon officieuse et tardive, reconnaît qu’il a pu s’imposer sur la scène politique nationale à la faveur du « Printemps arabe ». Et l’idée de lui couper l’herbe sous le pied date de la fin de cette période qui a vu les bouleversements que l’on sait dans différents pays arabes.
Le projet de la feuille de route que le Parti de la Justice et du Développement prépare en prévision de son huitième Congrès est explicite là-dessus. D’aucuns, que le PJD ne nomme pas, pensaient que le « Printemps arabe » n’était qu’un nuage d’été, une parenthèse qui allait vite être fermée et, par conséquent, l’Exécutif conduit par le parti avait peu de chance de perdurer.
La même source précise que les parties hostiles au PJD avaient mené une campagne féroce à l’encontre du gouvernement Benkirane, faite de dénigrement, de perfidie et d’allusions mensongères. Ce qui, finalement, a conduit au blocage ayant duré plusieurs mois, toujours selon la feuille de route du parti de la Lampe, « avant la reconstitution d’une nouvelle majorité et le nouvel élan de l’action gouvernementale ».
L.A.