Droits de l’Homme au Maroc: Aujar encourage les associations
Des subventions substantielles ont été octroyées à 52 associations parmi les 126 oeuvrant dans le domaine des droits de l’Homme au Maroc. C’est ainsi que selon les projets présentés par chacune des associations bénéficiaires, les subventions ont été réparties en trois catégories et seront de 20000 DH à 100.000 DH.
Le montant global des contributions est de 2,4 millions de dirhams, rapporte le quotidien Akhbar Al yaoum. Il inclut aussi dans la liste des bénéficiaires l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) qui n’est pas pourtant pas en odeur de sainteté aux yeux des autorités, précise le journal.
Quant au ministre de la Justice, Mohamed Aujar, il s’inscrit en faux contre des accusations qui veulent faire croire que cette initiative est pour son département une tentative de chercher à caresser certaines associations dans le sens du poil. Pour lui, en revanche, il s’agit d’accompagner les associations qui le méritent amplement dans leurs projets ayant été étudiés « en toute transparence et probité ».
Aussi Aujar a-t-il précisé que douze associations ont déjà bénéficié chacune de 100.000 DH, alors que treize ont touché respectivement 50.000 DH et vingt-sept ont perçu 20.000 DH chacune. Toutes ces associations oeuvrent dans le domaine des droits de l’Homme, en général, mais aussi dans ceux de la défense des droits des femmes, de l’enfance et de l’adolescence, des détenus, des migrants et des personnes à mobilité réduite.
Cette augmentation substantielle des subventions par rapport à la période où Mustapha Ramid était à la tête du ministère de la Justice s’explique, selon une source digne de foi de ce département, par le nombre plus important des associations. Mais aussi par les critiques d’associations qui étaient privées desdites subventions pendant de longues années. Et l’actuel ministre, Mohamed Aujar, veut remettre les pendules à l’heure et faire de toutes ces associations un partenaire important en ouvrant une page nouvelle sur une collaboration étroite et l’écoute réciproque.
Pour ce faire, une commission est sur le point d’être créée réunissant le ministère de tutelle et les associations concernées en vue du suivi et de la réalisation de tous les projets et de l’utilisation idoine des subventions octroyées.
Larbi Alaoui