Audrey Azoulay: « Je puise ma force dans ma relation au Maroc »
La nomination d’Audrey Azoulay au poste de directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), a été confirmée, vendredi, par la Conférence générale de l’organisation.
Azoulay succède à la Bulgare Irina Bokova qui a assuré deux mandats de quatre ans à la tête de l’Organisation onusienne. Azoulay avait été élue à ce poste par le Conseil exécutif de l’UNESCO le 13 octobre dernier. Elle avait obtenu alors 30 voix sur les 58 que compte le Conseil exécutif, contre 28 voix pour son rival, le qatari Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari.
Ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement français entre février 2016 et mai 2017, Azoulay affiche un brillant parcours académique.
« Je puise ma force dans mon histoire personnelle, dans ma relation au Maroc, au Monde arabe et à l’Afrique. J’ai été bercée par les muezzins comme par les cloches de Montparnasse et les chants des synagogues. Je compte mettre cette diversité au service de mon action », avait-elle affirmé à l’hebdomadaire Jeune Afrique lors de sa campagne pour la Direction générale de l’UNESCO.
« Le Maroc est un pays de cœur et de référence, des valeurs et des saveurs, de la musique. J’y étais très enracinée, je ne parlais pas arabe. C’est une richesse d’identité, ce que permet parfaitement la France », avait dit également Audrey Azoulay à Libération.
S.L. (avec MAP)