La sardine marocaine est-elle réellement menacée?
La sardine marocaine n’est nullement concernée par l’avis d’information publié récemment par le Conseil international pour l’exploitation de la mer (CIEM), affirme un communiqué de l’Institut National de la Recherche Halieutique (INRH) parvenu à Le Site info.
« Contrairement à ce qui a été relayé par quelques supports de presse, le stock méditerranéen marocain de sardines est exploité de manière soutenable et n’est en aucun cas menacé », affirme le communiqué.
Rappel des faits: il y a quelques jours, le CIEM a publié un avis d’information précisant que, selon son découpage des zones de pêche, le stock de la sardine des divisions 8.c et 9.a est en « dessous de la limite de la biomasse ».
Dans un rapport, le CIEM tire la sonnette d’alarme quant au stock de sardines dans la mer méditerranéenne. Le CIEM avait conseiller d’arrêter la pêche au moins en 2018 pour « pouvoir contribuer à la reconstitution du stock et éviter une pénurie de sardine ».
Les données techniques dont la lecture erronée a laissé croire que le stock marocain était concerné. « Or, ces divisions regroupent exclusivement la sardine de la côte ibérique, au Portugal et du Golfe de Gascogne », explique l’INRH.
D’ailleurs, les conclusions des scientifiques convergent pour affirmer que la pêcherie pélagique au Maroc est gérée de manière durable grâce aux plans d’aménagement et aux différentes mesures prises dans le cadre de l’axe durabilité du plan Halieutis. En outre, des évaluations menées il y a quinze jours par l’Institut national de recherche halieutique (INRH) et les scientifiques de l’Institut océanographique espagnol (IEO), ont confirmé « un niveau d’exploitation soutenable » pour la sardine marocaine en Méditerranée. Autrement dit, « les pêcheurs marocains pêchent les quantités de sardines en adéquation avec les limites du potentiel du stock ». De quoi rassurer l’opinion publique.
S.L.