Ilyas El Omari emporté à son tour par le « séisme »?
« Au suivant », chantait Jacques Brel… Ilyas El Omari pourrait bien faire partie de ceux qui seront emportés par le « séisme politique ».
Ainsi, une source proche du secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a déclaré à Le Site info qu’El Omari « sent le souffle du limogeage dans son cou ». L’actuel président de la Région Tanger-Rétouan-Al Hoceima pressent qu’il risque d’être démis de ses fonctions.
Ceci, ajoute la même source, malgré les efforts déployés et les projets de développement lancés depuis que le SG du PAM a été nommé à la tête de la Région, après les dernières élections législatives.
A rappeler qu’El Omari, après avoir présenté sa démission en tant que patron du PAM, avait aussi annoncé à certains ténors du Tracteur qu’il comptait démissionner de son poste de président de Région, sans en fournir aucune explication. Une autre source a raconté que, récemment, lors d’une réunion au siège de la Région, l’un des membres à demandé à El Omari de parapher un document. Et à la surprise générale, ce dernier aurait répondu par un: » Dépêche-toi alors!Je vais signer et si quelqu’un d’autre a besoin de signature, qu’il vienne maintenant car, bientôt, je ne serai plus ici ».
D’un autre côté, le rapport de la Cour des compte, que Driss Jettou a remis au Souverain mardi, fait état de 250 millions de dirhams alloués à la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima par le ministère de l’Economie et des finances. Cette somme est restée gelée toute une année en l’absence de projets à réaliser. Finalement, les 250 millions de dirhams ont été versés à l’Agence de développement du Nord qui s’en était servi dans un projet routier du ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau.
Donc, pas besoin d’être grand clerc pour arriver à la conclusion évidente: Ilyas El Omari a suivi la même démarche boiteuse que celles des ministres et de hauts responsables limogés. Il risque alors, à son tour, d’être emporté par une troisième secousse du séisme.
Larbi Alaoui et Naima Lambarki