Crime abject pour une question d’héritage à Meknès
Ce crime crapuleux contre ascendant date de l’année dernière mais, quelle en soit la date, il ne manque de nous interpeller sur la cupidité de certains dont la folie meurtrière peut conduire jusqu’à l’acte le plus ignoble: tuer sa propre mère.
Ce matricide est le fait d’un trentenaire ayant causé l’assassinat de sa génitrice, âgée de 70 ans. Ceci, à Meknès, quelques mois à peine après le décès du chef de famille, le père du meurtrier.
Ce que rapporte le quotidien Assabah, en consacrant un dossier de deux pages sur des crimes de sang en rapport avec des questions d’héritage, de cupidité, de jalousie ou de rivalité familiale.
Parmi ces patricides, matricides et fratricides crapuleux, il y a celui de l’assassin qui a été interpellé après qu’il avait violentée sa défunte mère, l’avoir torturée et séquestrée dans le domicile familial, sis au quartier Hamria. Sa victime avait succombé des suites de ses graves blessures malgré son hospitalisation au service de réanimation de l’hôpital Mohammed V de la ville et les soins médicaux qui lui avaient été prodigués.
Ce crime contre ascendant a été perpétré à cause de la part d’héritage que le fils indigne avait exigé quatre mois seulement après le décès de son père. L’assassin, selon les témoignages de certains de ses proches, rapporte le journal, était connu comme accro aux différentes drogues et aux divers psychotropes. Ce qui expliquerait son besoin d’argent, mais n’excuserait en aucune circonstance son crime abject.
Larbi Alaoui