Santé: Africa2025 s’engage pour la réduction des risques
Fondé par Amadou Mahtar Ba et Mostapha Mellouk, deux leaders du monde des médias africains, le think tank Africa2025 a tenu une conférence à Casablanca, sous le thème « Santé en Afrique: stratégies de prévention et de réduction des risques ».
Ce forum a connu la participation de 250 personnes issus du monde universitaire, médical, ainsi que des professionnels de l’assurance et des acteurs de la société civile. Plusieurs pays africains étaient à l’honneur, dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Tunisie, le Bénin, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo. Parmi les thématiques débattus: les maladies liées au stress, à la nutrition et les maladies respiratoires.
Pour la troisième édition de son cycle de conférences, Africa2025 a reçu en Guest Star le Professeur David Khayat, figure de proue du monde médical. En effet, celui-ci est l’ancien conseiller du président Jacques Chirac pour le Plan Cancer et l’un des principaux rédacteurs de la Charte de l’UNESCO consacrant la Journée mondiale de la lutte contre le cancer. Le Professeur Khayat a ouvert la conférence panafricaine avec un diagnostic des facteurs du cancer sur le continent Africain, et de l’évolution de cette maladie dans un avenir proche. Il a déclaré: « Je ne crois pas à un monde sans tabac. Il n’y aura pas à l’avenir, proche ou lointain, de générations de non-fumeurs. D’où la nécessité d’encourager les produits à risques réduits », citant en exemple le tabac à chauffer. Lui donnant la réplique, Jaafar Heikel, médecin épidémiologiste marocain, a salué le militantisme du Professeur Khayat, qu’il a qualifié de « professeur visionnaire ».
De son côté, Mostapha Mellouk, capitalisant sur son expérience à la tête du think tank pour la ville de Casablanca, a consacré son discours inaugural à la gestion de la problématique de la santé et à la politique de prévention dans les grandes métropoles africaines. Amadou Mahtar Ba a plaidé pour des politiques publiques de santé prenant en compte la prévention et la réduction des risques au sein du continent africain.
