L’avocat de Saad Lamjarred répond aux rumeurs
Depuis quelques jours, des rumeurs sur l’imminent retour de Saad Lamjarred au Maroc ont fait le tour du web marocain. Ce mardi, son avocat Me Jean-Marc Fedida a remis les pendules à l’heure en affirmant au site Atlasinfo.fr que « tout ce qui été dit ou écrit à propos du chanteur est faux ».
En effet, l’affaire est toujours entre les mains du juge d’instruction. Pour qu’elle soit jugée, il faut que ce dernier ordonne son renvoi au tribunal, explique une source judiciaire proche du dossier à Atlas Info.
C’est Rachid Barbouch, créateur d’un blog sur le site d’information français Médiapart, qui est à l’origine de la rumeur. Le 28 septembre dernier, il a mis en ligne un article dont le titre, « Saad Lamjarred: bientôt totalement libre », a mis la puce à l’oreille de plus d’un. « Les accusations de viol aggravé et de violences volontaires aggravées le visant seraient en passe de tomber à l’eau. Faute de preuves, Saad Lamjarred serait tout simplement remis en liberté totale. Ses fans pourraient d’ores et déjà se préparer à la grande fête », peut-on lire dans son article.
Même si l’auteur utilise le conditionnel à outrance, l’article a été relayé par certains médias comme s’il s’agissait d’un fait et non d’une hypothèse. Chose qui a amené Rachid Barbouch à publier, le 3 octobre, une mise au point sur son blog. « Il s’agit d’une mauvaise interprétation de mes propos due à un manque de maîtrise de la langue de Molière et du jargon judiciaire », écrit-il en arabe faisait écho aux rumeurs selon lesquelles le chanteur sera jugé devant la Cour d’assises et non à la Cour d’appel. Et de poursuivre: « Plusieurs amis et proches du chanteurs insistent sur l’imminence de son jugement. Cela prouve que l’accusation de viol à son encontre pourrait tomber, et si cela se confirme, cela veut dire qu’il sera rapidement jugé ».
Il ne s’agit pas de la première rumeur concernant une possible libération du chanteur. En juin dernier, des médias en ligne ont annoncé la venue de Lamjarred le temps d’un séjour express de 48 heures pour régler des affaires administratives. Une information que son père, Bachir Abdou, avait qualifié de « totalement infondée » à Le Site info.
L.K.