Attijariwafa Bank compte racheter Barclays Egypt
Pour ce rachat des actifs de Barclays Egypt, filiale de Barclays PLC, la banque marocaine travaillerait avec UBS Group AG, rapporte Bloomberg.
Après avoir contacté des banques basées au Golfe, la banque britannique Barclays a accordé un intérêt limité à cette éventuelle revente, selon deux experts ayant requis l’anonymat étant donné que l’information est privée, précise encore Bloomberg.
Le directeur exécutif de Barclays, Jes Staley, se retire de l’Afrique pour se concentrer sur les entreprises les plus rentables de la banque, en Grande Bretagne et aux États-Unis qualifiées d’économies de marché émergente.
Dans ce contexte, Barclays a vendu, au début de ce mois de mai, environ un cinquième de sa participation dans sa filiale basée à Johannesburg, en Afrique du Sud.
La filiale égyptienne, qui remonte à 1864, pourrait valoir plus de 500 millions de dollars. Elle emploie 1.500 personnes et dispose de 56 succursales dans des villes comme Le Caire, Gizeh et Alexandrie.
Expansion africaine d’Attijariwafa bank
Bloomberg souligne que les représentants d’UBS et de Barclays ont refusé de commenter l’information, tandis qu’un porte-parole d’Attijariwafa «n’a pas été joignable pour la commenter».
La banque marocaine élabore des plans d’expansion en Afrique de l’Est, en particulier au Kenya et en Ethiopie. Elle est également intéressée par le Nigeria et le Ghana, en Afrique de l’Ouest, comme l’a déclaré en février dernier son directeur général, Mohamed El Kettani.
Bloomberg rappelle qu’Attijariwafa bank est déjà présente dans au moins 23 pays, dont la Tunisie, le Niger, le Gabon et le Cameroun.
Attijariwafa a commencé à se développer à l’étranger en 2005, lorsque les opportunités de croissance au Maroc sont devenues plus limitées. Elle avait exprimé un intérêt pour l’achat de la filiale égyptienne de la banque grecque Piraeus Bank SA vendue en mai dernier à Al Ahli Bank of Kuwait, conclut Bloomberg.
N.B.