Economie
Renouvellement du parc des taxis blancs: les failles d’un programme
Selon les chiffres du ministère de l’intérieur, pas moins de 43.000 grands taxis sont toujours en circulation et sont concernés par le renouvellement, compte tenu de leur âge et l’état dans lequel ils se trouvent.
Le gouvernement avait lancé en décembre 2014 un programme pour le renouvellement du parc des taxis blancs, dédiant même un portail à cette opération (http://www.taxijdid.ma/).
Rappelons qu’une prime à la casse de 80.000 dirhams est alloué aux grands taxis qui répondent aux critères fixés.
Or, il se trouve que l’initiative gouvernementale n’a pas séduit la majorité des taxi-drivers.
Or, il se trouve que l’initiative gouvernementale n’a pas séduit la majorité des taxi-drivers.
Le quotidien Al Massae souligne l’existence d’un ensemble de contraintes rencontrées par les propriétaires des grands taxis dans diverses régions du royaume.
Le secrétaire général du syndicat des professionnels du transport, Mustapha Chaoun a déclaré qu’en réalité, « il existe de nombreuses raisons qui ont influé sur le programme du renouvellement du parc des grands taxis dans l’ensemble des villes marocaines. Parmi ces contraintes, il y a lieu de citer la complexité des procédures administratives qui différent d’une province à une autre. En plus, ce ne sont pas tous les professionnels qui répondent aux conditions et critères fixés par le gouvernement pour bénéficier de la prime. Le gouvernement en annonçant son programme, n’a pas tenu compte de nos remarques et observations ». Chaoun a a appelé à la révision de certaines des conditions posées pour bénéficier de la prime à la casse et dépasser les problèmes qui en découlent.
Pour sa part, Abdelhadi Samad, secrétaire général de l’Union nationale des taxis, estime que « nous avons insisté sur la modicité de la prime qui reste insuffisante et réclamé son augmentation ».
Le quotidien arabophone Al Massae conclut son article par la nécessité d’accélérer la mise en oeuvre de ce programme pour une meilleure prestation de service public et pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement, à quelques mois de l’accueil par le Maroc de la 22e conférence des parties à la convention sur les changements climatiques (COP22 ), prévue en novembre 2016 à Marrakech.
Le quotidien arabophone Al Massae conclut son article par la nécessité d’accélérer la mise en oeuvre de ce programme pour une meilleure prestation de service public et pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement, à quelques mois de l’accueil par le Maroc de la 22e conférence des parties à la convention sur les changements climatiques (COP22 ), prévue en novembre 2016 à Marrakech.