Marque employeur: la recette du succès selon ALTEN Maroc (VIDEO)
Le Cercle des ÉCO a récemment organisé une table ronde sur le thème de la «Marque employeur à l’ère de l’IA». Y ont participé : Hajar Bououd, directrice des Ressources humaines et Communication chez ALTEN Maroc ; Mohammed Benouarrek, DRH et expert international en Ressources humaines et Conduite du changement ; Alexandra Montant, directrice générale adjointe chez ReKrute – Make me better ; Youssef El Hammal, directeur de publication chez DRH.ma ; et Karim Idrissi Kaitouni, directeur chez Best Place To Work. Le débat était animé par Meriem Allam, directrice de publication des Inspirations ÉCO.
Pour Hajar Bououd, directrice des Ressources humaines et Communication chez ALTEN Maroc, la marque employeur ne se définit pas selon une formule identique pour tous. En effet la responsable considère que plusieurs paramètres entrent en jeux afin de mouliner une recette sur mesure.
Premièrement, les valeurs, la mission, la culture de l’entreprise doivent être très claires. Ce sont elles qui forment l’image ou la marque employeur auprès des candidats potentiels, des collaborateurs internes, mais aussi du grand public.
Deuxièmement, la jeune génération est très soucieuse du développement de ses compétences. Les entreprises doivent savoir investir dans des plans de formation.
Troisièmement, la flexibilité est un ingrédient très présent depuis la crise du Covid.
Quatrièmement, l’innovation est tirée par l’émergence des nouvelles technologies. Les candidats, comme les collaborateurs, veulent savoir comment l’entreprise intègre l’innovation dans ses processus et ses projets.
Cinquièmement, l’implication de l’entreprise dans les réalités sociales et sociétales compte beaucoup. Ceci est confirmé par l’expérience d’ALTEN avec ses collaborateurs. Ils souhaitent tous prendre part au projets à caractère social ou/et sociétal qu’ALTEN pilote annuellement. Ils souhaitent ainsi participer à des projets en lien avec la lutte contre le changement climatique.
Enfin, le paquet de rémunération est nécessairement le sixième ingrédient. Mais le dosage de ces six éléments doit être adapté en fonction de la population. Un jeune diplômé ne réagit pas comme un collaborateur senior ou confirmé. Il y a une hétérogénéité d’intérêts, selon la génération, les expériences… C’est pourquoi il convient de savoir s’adapter. À leurs débuts, les jeunes diplômés sont plus motivés par leur paquet de rémunération.