Economie

Rafiq El Alami: « on est encore en retard… » (VIDEO)

Le Cercle des ÉCO, organisé par le Groupe Horizon Press. Afin d’établir un bilan de la digitalisation de l’économie, un panel d’experts dans plusieurs domaines s’est mobilisé pour répondre aux questions posées par Moulay Ahmed Belghiti, rédacteur en chef du journal Les Inspirations ÉCO. Il s’agit, en l’occurrence, de Narjis Ouedrhiri, COO délégué-membre du Comex chez Société Générale Maroc, Selma El Mansar, directrice de projet chez McKinsey & Company, Salma Karim, chef du département capital humain et innovation à l’Agence de développement du digital (ADD), Mehdi Lahlou, directeur technique et des systèmes d’information chez inwi et Rafiq El Alami, directeur du Centre d’excellence digitale à l’Université UM6P.

Dans la vague de transformation digitale des entreprises, un autre type d’infrastructures est tout aussi important que les autres précités. Il s’agit des data Center et du cloud. Les opérateurs ont développé, depuis quelque temps, ce type d’infrastructures. Inwi, étant l’un des précurseurs dans le domaine, compte aujourd’hui près 4.000 m² de data center, avec l’un des plus grands du Maroc, inauguré en 2019, au Technopolis de Rabat, qui compte 1.000 m² extensibles. L’opérateur télécoms prévoit de développer d’autres data centers dans le pays. Si l’infrastructure existe, l’usage est encore en retard par rapport à l’utilisation du plein potentiel de cette dernière.

«Moins de 20% des entreprises marocaines externalisent leur IT. Alors que chez nos voisins de la méditerranée, ce taux atteint les 50%», souligne Mehdi Lahlou.

Il y a encore des efforts à fournir pour accompagner la digitalisation de l’économie et des entreprises en particulier, à travers l’accentuation de l’utilisation de cette infrastructure. Mais cette infrastructure est-elle accessible pour les entreprises ?  Tout dépend de l’usage. Les entreprises peuvent être confrontées à des prix d’appel relativement bas, mais dès lors que leur demande augmente en termes d’usage, très rapidement, les prix évoluent significativement. Toutefois, le Maroc demeure compétitif par rapport aux autres pays.

«Il est certain que l’investissement derrière une infrastructure doit être amorti», affirme pour sa part, Rafiq El Alami.

Mais la compétition représente un élément important, dans le sens où la présence de davantage d’investissements permettra de tirer les prix vers le bas et donc de créer une part de marché beaucoup plus importante en termes de pénétration de l’utilisation du cloud.


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