Salma Karim présente les principales missions de l’Agence de développement du digital (VIDEO)
C’est dans une salle comble que s’est tenue une nouvelle table ronde, dans le cadre du cycle de conférence du Cercle des ÉCO, organisé par le Groupe Horizon Press, traitant de la thématique «Digitalisation de l’économie, état des lieux et perspectives».
Afin d’établir un bilan de la digitalisation de l’économie, un panel d’experts dans plusieurs domaines s’est mobilisé pour répondre aux questions posées par Moulay Ahmed Belghiti, rédacteur en chef du journal Les Inspirations ÉCO. Il s’agit, en l’occurrence, de Narjis Ouedrhiri, COO délégué-membre du Comex chez Société Générale Maroc, Selma El Mansar, directrice de projet chez McKinsey & Company, Salma Karim, chef du département capital humain et innovation à l’Agence de développement du digital (ADD), Mehdi Lahlou, directeur technique et des systèmes d’information chez inwi et Rafiq El Alami, directeur du Centre d’excellence digitale à l’Université UM6P.
D’emblée, Salma Karim a planté le décor en rappelant les principes fondateurs de la transformation digitale de l’économie. Elle a, dans ce sens, rappelé les principales missions de l’ADD. L’Agence, organisme de l’État, a justement pour vocation de mettre en œuvre la stratégie nationale en termes de transformation digitale. Elle rappelle ainsi que «l’ADD œuvre de ce fait pour le compte de l’administration et du secteur privé, mais aussi pour le compte de la société, dans le but de promouvoir un écosystème digital émergent». Qui parle de transformation digitale de l’économie parle de service public de qualité et digitalisé, et aussi de citoyen averti. La transformation digitale est également un écosystème d’innovation, de startups et de recherche scientifique, couplé à un environnement académique favorable.
«C’est dans cette logique que l’ADD a été créée, pour être un catalyseur de développement des acteurs de l’économie digitale. L’Agence tend donc la main aux acteurs publics et privés, pour pouvoir mener à bien cette vision nationale de la transformation digitale, appuyée par le Nouveau modèle de développement, lequel met autant l’accent sur le facteur humain que sur la digitalisation en faveur du développement socio-économique», affirme la représentante de l’ADD. Dans le cas du secteur bancaire, Narjis Ouedrhiri assure que «plusieurs piliers sont importants pour une économie digitalisée. Il s’agit d’une économie qui est accessible partout et n’importe quand. Cette notion d’immédiateté du besoin s’appuie sur tout un socle de données clients et de données transactionnelles, typiquement dans le cas de la banque».