Le Cercle des Eco. Finance verte : la transition immédiate, impossible ! (VIDEO)
La majorité des initiatives environnementales activées à ce jour, sont d’origine occidentale. C’est un fait d’autant plus parlant lorsqu’on sait que l’Afrique est responsable d’à peine 4% des émissions de gaz à effet de serre, mais qu’elle se trouve aujourd’hui engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique au même titre que le reste du monde.
« Lors de la COP 27, cette année, un nouveau chapitre de la finance verte africaine vient d’être réalisé », déclare Amal Benaissa, qui prenait part à la table ronde « Finance verte : défis et opportunités, dans le cadre du cycle de rencontres Le Cercle des ECO. Intervenant aux côtés de Chama Bennani, responsable en charge de l’Engagement au sein du groupe BMCI, Abderrahman Bennis, Directeur du Développement Corporate à Crédit du Maroc, et Anass Zeroual, Expert régional des Solutions risques Afrique et Moyen-Orient du groupe SAS, la responsable en charge de la Finance verte du groupe Bank of Africa explique que cette initiative, poussée par la Chine, avec de nombreuses institutions financières a permis de faire réfléchir sur la pérennité d’une croissance industrielle africaine basée exclusivement sur du renouvelable.
« Pour aller du fossile au graal du vert, une transition est nécessaire et celle-ci prend de nombreuses années », affirme Benaissa.
Il s’agit désormais d’envisager une trajectoire de transition financière, déclare la responsable au sein du groupe BOA. Cette démarche, rebondit Chama Bennani, est justement celle empruntée par le groupe BMCI qui a, par exemple, tracé un échéancier pour se désengager du financement de l’industrie du charbon.