Connexion bloquée sur certaines zones du Maroc, un frein à la digitalisation ?
La digitalisation a été au coeur du débat lancé par «Les Inspirations ÉCO» dans le cadre de son nouveau rendez-vous mensuel le cercle des ÉCO. Ce fut ainsi l’occasion de revenir notamment sur les avancées ainsi de les freins pour son développement au Maroc.
Les questions de mutualisation et de partage d’infrastructures sont d’actualité chez les opérateurs et les régulateurs dans tous les pays, y compris au Maroc, même si des freins persistent. Pour Hicham Chiguer, président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (Ausim), «Il faut assurer une couverture de 100% du territoire national. Pour cela, le Maroc doit réfléchir à une vraie mutualisation des infrastructures des opérateurs télécoms».
En effet, la plupart des pays encouragent le levier du partage des infrastructures, eu égard à son impact sur le déploiement du réseau et à l’amélioration de la qualité de service. Le partage entre opérateurs mobiles correspond à la mise en commun d’une partie des équipements constituant leurs réseaux mobiles. Les régulateurs encouragent ces derniers à mutualiser les infrastructures afin, d’une part, de réduire les coûts et d’autre part, de faciliter le déploiement des services télécoms.
«L’enjeu est d’assurer la couverture de l’ensemble du territoire national. D’ailleurs, inwi est fortement impliqué dans le programme PNHD qui vise la couverture des zones rurales avec le haut débit. Ce programme, réalisé avec le régulateur, est censé arriver à échéance fin 2023», explique Mehdi Lahlou, Chief Technology et information officer INWI.