Huile de table : vers une prochaine baisse des prix ? (VIDEO)
N’ayant pas une marge nette élevée, l’activité de l’huile de table dépend de la fluctuation des cours de la matière première. Son augmentation entraine mécaniquement la hausse de prix pour le consommateur.
«Ceci dit, l’opérateur peut mitiger l’impact d’une hausse de la matière première, en fonction de l’appréciation du risque, s’il prend la décision de couvrir son approvisionnement, à quel moment et sur quelle période», souligne Brahim Laroui, DG de Lesieur Cristal qui était l’invité des ECO.
Or deux facteurs aujourd’hui ne militent pas en faveur d’une réduction des prix à très court terme. D’abord, le cours de la matière première qui reste élevé (entre 1500 et 1600 dollars la tonne ramenée à Casablanca) et ensuite le niveau du dollar qui continue son appréciation. Une chose est certaine, «l’augmentation des prix des huiles est improbable», s’engage Laroui. Et pour qu’il y ait une baisse, il faudrait qu’il y ait un repli des cours de la matière.