Economie

Impôts: les revenus des influenceurs surveillés de très près

Avec la pandémie liée à la covid-19, les dépenses publiques se sont accrues jusqu’à atteindre des niveaux vertigineux. Pour augmenter les recettes fiscales afin de mieux financer les gros chantiers en cours et réduire le déficit budgétaire, l’État s’est tourné vers une mine jusqu’ici peu exploré. Il s’agit des revenus des influenceurs. Une opération spéciale qui ne date pas d’aujourd’hui et qui est loin d’être terminée.

Il est dit des influenceurs qu’ils engrangent des sommes folles sans les déclarer au Fisc. Une «injustice» à laquelle la Direction générale des impôts (DGI) a bien décidé de mettre un terme dans le cadre d’une vaste opération anti-fraude. Cependant, puiser dans les immenses réserves des youtubeurs, influenceurs, tiktokeurs ou autres instagrameurs n’a rien d’un long fleuve tranquille.

Pour traquer les entrepreneurs dont certains ont, jusqu’ici, bien profité du fait de ne pas respecter leurs obligations déclaratives, les directions régionales de l’administration fiscale ont lancé une large opération de chasse coordonnée. Il est notamment question de traquer les contrevenants qui se sont mis à l’abri sous le statut d’auto-entrepreneurs pour ne pas déclarer l’intégralité de leurs revenus.

Pourtant, la DGI s’est voulue très claire à propos des conditions d’octroi du statut de l’auto-entrepreneur: elle note que le chiffre d’affaires annuel encaissé par cette catégorie d’entrepreneurs ne doit pas dépasser, pendant deux années consécutives, 500.000 DH pour les activités industrielles, commerciales et artisanales et 200.000 DH pour les prestataires de services et notamment ces exploitants de contenus digitaux. Or, certains influenceurs peuvent facturer beaucoup plus que cela, sur l’année. LIRE LA SUITE 


whatsapp Recevez les dernières actualités sur votre WhatsApp
Les dates des prochaines vacances scolaires au Maroc











Rejoignez LeSiteinfo.com et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page