Nouvelle Charte de l’investissement: les prérogatives des CRI seront davantage renforcées
La nouvelle Charte de l’investissement stimulera l’activité dans les zones reculées et dans les régions qui présentent un besoin important en termes d’investissements, a affirmé, ce lundi à Rabat, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur l’amélioration du climat des affaires au niveau régional, posée par le groupe Authenticité et Modernité, la ministre a expliqué que ce volet constitue une des priorités de l’action gouvernementale en tant que défi majeur pour la promotion sociale et le développement de l’économie nationale.
Parallèlement, la ministre a rappelé les nombreuses initiatives qui ont été prises dans ce sens, notamment la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), dont les prérogatives ont été élargies, assurant que l’Exécutif renforcera les capacités accordées à ces centres.
La responsable gouvernementale a également évoqué l’accélération de la décentralisation et de la régionalisation avancée « pour une plus grande proximité avec la réalité de chacune des régions et provinces », notant que les investissements publics, notamment dans les infrastructures, sont réalisés au niveau des zones présentant un besoin, à l’instar des ports de Nador et de Dakhla « qui seront d’une grande importance pour le développement des différentes régions du Royaume ».
En réponse à une autre question sur les crédits de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au profit des entreprises, posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants, la ministre a indiqué que ce dossier repose sur un engagement du gouvernement de rembourser 13 milliards de dirhams (MMDH) d’arriérés de TVA de décembre 2021, notant que cette somme a été entièrement réglée en mai.
Elle a à cet égard souligné que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a été appelée à la mise en œuvre de cet engagement, notamment en terme de sensibilisation et d’appui, précisant que la priorité a été donnée aux petites et très petites entreprises « car ce sont elles qui ont le plus souffert de liquidité ».
Et de conclure que le gouvernement avait réussi à tenir cet engagement « malgré les circonstances de la crise et la pression sur le budget de l’Etat ».