Nourddine Rhalmi, PDG d’Alstom Maroc, fait un premier bilan (VIDEO)
La filiale marocaine du spécialiste français du transport ferroviaire qui vient, tout juste, d’augmenter ses capacités de production dans le pays avec une nouvelle usines à Fès, voit grand. Déjà implanté dans la région de Casablanca à travers plusieurs projets emblématiques dans la ville, le groupe est aussi fortement présent à Rabat. Pour ces deux villes, l’opérateur se targue d’avoir permis de contribuer au désenclavement des quartiers, de promouvoir la création d’emplois ainsi que de créer une vraie opportunité grâce à la mobilité collective et propre. Mais le projet sur lequel Alstom Maroc s’est le plus illustré est celui de la fourniture des trains à grande vitesse (TGV) pour la liaison entre Tanger et Casablanca. «C’est une fierté pour Alstom, et je l’espère pour les Marocains aussi, d’avoir au travers de ce projet-ci le train le plus rapide d’Afrique», confie Nourddine Rhalmi, PDG d’Alstom Maroc. Il nous dresse un petit bilan des réalisations d’Alstom au Maroc.
« La collaboration entre Alstom et le Maroc remonte à plus de 100 ans. Dans ce cas, le bilan devrait être axé sur ce que l’entreprise a apporté à son environnement. Aujourd’hui, les usagers du tramway sont pour la plupart satisfaits car leur vie est simplifiée. Alors qu’avant ils devaient prendre plusieurs moyens de transport pour aller d’un point A à un point B, ils peuvent, aujourd’hui, prendre le tramway qui est propre, climatisé et qui dispose du wifi à bord. Le TGV, lui, permet de rapprocher Tanger de Rabat et Casablanca. A travers ce type de projet, nous pouvons dire que nous avons participé, avec tous les opérateurs et les autorités compétentes, à amener la mobilité au Maroc. Pour aller plus loin, nous pouvons aborder le bilan carbone. A chaque fois que nous transportons des personnes dans un train ou dans un tramway, il y a moins de voitures sur les routes. Cela représente un volet très positif dans notre bilan. D’ailleurs, je suis encore plus fier de ce que fait l’ONCF aujourd’hui par rapport à la grande vitesse puisqu’elle utilise de l’énergie décarbonée ».