
La reprise de l’activité de raffinage du pétrole de la SAMIR sera la condition sine qua non pour l’acquisition de la société par d’éventuels investisseurs, a indiqué le syndic chargé par la justice de la gestion de la raffinerie SAMIR.
En effet, ce dernier a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé incessamment aux éventuels investisseurs qui montrent un intérêt pour l’acquisition de la seule raffinerie pétrolière dont dispose le royaume. Mais la justice a défini un délai allant jusqu’au 21 décembre prochain pour reprendre l’exploitation de la raffinerie, dont le volume est estimé à 200.000 barils/jour, en attendant qu’un nouveau acquéreur se manifeste.
Mohamed Al Karimi, le nouveau syndic désigné par le tribunal, a précisé que seules les offres des investisseurs qui sont pour la reprise de l’activité du raffinage seront étudiées.
Il a déclaré notamment à Reuters que: « Dès l’achèvement de la régularisation des passifs de la société, et l’approbation par le juge compétent des résultats, alors on lancera l’opération des appels d’offres ».
Entre-temps SAMIR règle toujours les salaires et les cotisations des mutuelles et de la CNSS des 1200 employés.
S. A.